Énergie solaire, les principaux types des modules photovoltaïques
Le solaire est une alternative sérieuse à l’énergie fossile. En attendant la fin du pétrole, les technologies photovoltaïques deviennent de plus en plus performantes. Actuellement, plusieurs types de panneaux sont disponibles sur le marché. Ils se destinent à des usages précis. Il faut s’informer sur ces différents choix avant d’investir dans cette source énergétique propre et gratuite.
Les cellules photovoltaïques amorphes ou multijonctions
La récupération des kilowatts fournis par le soleil se fait à partir des cellules photovoltaïques. Ce sont des composants électroniques qui génèrent du courant électrique une fois exposés à la lumière de l’astre jaune. Chaque unité produit de 1 à 3 w. Une plaque est ainsi constituée de plusieurs cellules. Ces dernières sont dites amorphes quand elles sont viennent de la solidification du gaz de silicium. Reconnaissable par une apparence gris foncé, cette variété est très bon marché. Elles équipent les calculatrices solaires depuis des décennies. Leur rentabilité reste très faible. En d’autres termes, il faut une grande surface pour produire de l’électricité suffisamment puissante. Ayant la même couleur, la cellule multijonction est composée de plusieurs couches de cristaux. Cette structure lui permet de capter la lumière de manière optimale. Le rendement est d’environ 40 %. 1 m2 de cette matière peut théoriquement fournir jusqu’à 400 watts. Cette technologie offre une performance appréciable, mais sa commercialisation au grand public tarde à venir.
Des plaques monocristallines ou polycristallines
Les modules solaires actuels sont essentiellement équipés de cellules monocristallines. Ces composantes s’obtiennent à partir d’un bloc de silicium découpé en fines tranches. Ce qui donne une couleur bleue uniforme. Ce type de panneau offre un rendement de l’ordre de 150 watts par m2 par beau temps et avec un ciel dégagé. Sa durée de vie moyenne dépasse les 30 ans. Par contre, son coût n’est pas à la portée de tous. Cette technologie montre des limites dans les zones faiblement ensoleillées. Pour leur part, les cellules polycristallines sont fabriquées à partir de plusieurs cristaux. Les plaques ont une apparence granitée bleue claire. Elles ont une rentabilité d’environ 10 %. Leur prix demeure abordable, mais il faudra des conditions météorologiques parfaites pour disposer de suffisamment de kilowatts au quotidien.
D’autres technologies proposées sur le marché du solaire
Certains types de plaques encore expérimentaux ne sont pas évoqués dans les devis panneaux voltaique gratuit. Cependant, les particuliers peuvent formuler la demande. Les cellules CIS sont composées de cuivre, iridium et de sélénium. Bien qu’elles restent inhabituelles pour le solaire, ces matières premières ont l’avantage d’être plus faciles à trouver que le silicium. Ce minerai est au cœur de la controverse. Les sceptiques posent des questions sur une hypothétique toxicité. Aucune étude suffisamment poussée n’a démontré que cet élément chimique est sain ou dangereux pour l’organisme humain. Quoi qu’il en soit, la conversion énergétique des modules CIS est nettement plus intéressante. Les techniciens ont mis au point des plaques assez flexibles pour épouser la forme d’une toiture courbée. Depuis 2016, l’ajout de soufre dans le procédé rend les feuilles encore plus souples. Le seul détail à travailler serait le besoin de surface étendue pour disposer de toute l’énergie nécessaire.